Le parchet de vigne se situe au hameau de Marie-Antoinette, où il a fait l'objet d'une replantation ce printemps.
Les vignes du hameau de la Reine ne sont pas historiques, car cela fait seulement dix ans qu’elles ont été plantées.
La nouvelle plantation au hameau de la Reine |
Les vignes du hameau de la Reine ne sont pas historiques, car cela fait seulement dix ans qu’elles ont été plantées.
Le but était de produire du vin.
Toutefois les récoltes ne répondirent pas aux attentes
en raison d’un porte-greffe mal adapté au sol argileux du terrain et du climat
local défavorable, entraînant une maintenance disproportionnée notamment au
regard des maladies. Dès lors, Ivan Thé, chef jardinier du hameau de la Reine, prit
la décision de changer la vigne.
Le chantier consista à remplacer les vieux pieds de vigne
destinés initialement à la vinification par six différentes variétés de raisin
de table blanc, rouge et rosé, plus résistantes et mieux adaptées au
climat versaillais :
- Chasselas doré,
- Chasselas rosé,
- Chasselas Cioutat,
- Roi des précoces,
- Muscat bleu, et
- Teinturier.
La préparation du sol
Notre machiniste s’occupa d’arracher les vieux sarments
et de décompacter le sol à l’aide de sa pelle mécanique pour faciliter le
travail du sol au motoculteur.
Pour obtenir la terre la plus fine possible, quatre
passages du motoculteur dans l’ancienne vigne furent nécessaires.
Le piquetage des 600 emplacements de vigne fut réalisé à
l’aide de cordeaux.
La plantation
Trois équipes se répartirent le
travail.
La première équipe, constituée de deux personnes, s’occupa
de creuser les trous de plantation, de labourer, d’amender et de fumer la terre
en incorporant de la corne et du fumier en granulés au fond des trous.
La seconde équipe, la plus grande, car composée de
quatre à cinq ouvriers, assura la préparation des plants, respectivement des
mottes, puis leur placement, leur plantation, leur taille et enfin leur arrosage.
Préparation des plants,
respectivement de leurs mottes :
avant de planter
les pieds de vigne, les mottes et les racines des plantes doivent être « griffées »
pour casser le chignonage et éviter des malformations racinaires ultérieures.
La motte du pied de vigne au dépotage. |
La motte du pied de vigne à l’issue du « déchignonage ». |
La troisième équipe procéda aux finitions et soigna les
détails en sarclant, égalisant et nivelant le sol, puis en nettoyant le
terrain.
Après la plantation, les vignes sont soigneusement
taillées de 3 à 4 yeux, …
… puis consciencieusement arrosées.
Le tuteurage sera constitué de pieux
de bois et de traverses longitudinales sur deux hauteurs.
Il ne sera définitivement mis en place que ce prochain
été suite au retard de livraison du fournisseur.
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